
Genres littéraires : Horreur, Fantastique, Philosophique, Poétique, Tragique
Trois propositions aguicheuses pour donner envie de lire « Ptaebfphtl et Divedoguebogue » :
#1 : « Trois âmes, trois choix, et une créature terrifiante : découvrez ce qui se cache dans les ténèbres de la nuit. »
#2 : « Un vœu à faire, une créature à affronter : plongez dans une nuit où le destin est un piège cruel. »
#3 : « Le mal rôde, le jugement tombe : osez pénétrer un monde où chaque décision est une condamnation. »
Résumé :
Explorez une nuit où trois âmes font face à une créature monstrueuse, chaque choix déterminant leur destin entre illusion et damnation.
Ptaebfphtl et Divedoguebogue
ou
Ce qui rôde dans la nuit
Un maître et son animal, un monstre et sa bête. Une aberration bicéphale fusionnée dans leur chair, engendrés par le mal pour ses sombres prophètes,
L’un complète l’autre et celui-ci s’en repaît. Aliénations furtives et moribondes, rodant suivant les ordres, dans l’obscurité et le brouillard elles apparaissent,
Aucun des deux pourtant ne domine, sans coup férir ils aboutissent, jugeant, jaugeant, amenant les damnés qui, interloqués, dans la douleur disparaissent,
Mettant le doigts sur les vices et les crimes, s’esquisse alors ce pour quoi ils sont faits, analogue à la mortelle vigie, ils se meuvent et guettent.
De cette nuit-là, le premier témoin fut un chat borgne et en sous-nutrition, peu impressionné et défiant nonchalamment la malsaine abomination,
La terreur errante en réaction, joueuse, lui intima alors une étrange transaction, après tout, elle faisait fi dans son œuvre de toute discriminations.
Pour sauvegarder sa vie de l’effroi, il devrait demander ce qu’il voulait au plus profond de lui, en se gardant d’être bien sûr de son choix,
Le félin roublard, flairant le piège, y réfléchit à deux fois ; il réclama à celui doté de doigts mouvants et griffus en lieu et place des dents, son âme sans grand émoi.
Apparu alors aux côtés du félidé un magnifique miroir noir orné de Lapis-Lazuli. Intrigué, observant son reflet, le carnassier semblait surpris.
Disant qu’il ne voyait guère son âme ici, l’animal n’eût pu en dire plus que dans un horrible hurlement, sa peau intégralement s’arracha et il en perdit la vie.
Acrimonieux revenants émergeants, moissonnant les âmes, ils exultent mais tempèrent. Marchant vers la rupture, suce les os, les entrailles des confiants, des perdants,
D’un rictus ils subliment et désarçonnent, mettent en exergue des choix (im)moraux. Vociférant, réduisent en morceaux les êtres vivants dépités et hurlants.
Le deuxième témoin de cette nuit noire et infâme fut une vagabonde d’âge mure accompagnée de sa corneille, suppliante, bafouillant pour qu’ils la laissent en paix,
Pour toute réponse, l’immonde abjection enchevêtrée de forme et de chair lui ordonna de souhaiter ce qui n’était pas possible de l’être, laissant la femme circonspecte et mouché,
Au bout de longues minutes à se concerter avec elle-même, la vieillarde qui s’était oublié, en proie à la peur et la terreur, demanda d’être heureuse à jamais,
Voyant horrifiée apparaître devant elle un revolver et une balle en acier, elle tenta de s’enfuir quand elle sentit chacun de ses os se broyer.
Passant de vie à trépas en observant ce qui était pour elle l’ultime envol nocturne de son oiseau apprivoisé, la vieille dame se sentit aspirée par la damnation incarnée,
Rejetant dents, ongles, poils et cheveux, l’odieuse créature rampante, sifflante et mugissante perpétua son impitoyable ronde morbide qui jusqu’à l’aube, persistait.
Le troisième et dernier témoin avant l’aurore fut un homme simple, sa lanterne à la main. Épouvanté par l’affreuse et insensible entité dépourvu d’yeux, il se savait condamné,
Quand la question lui fut poser d’exiger ce qui en ce monde n’existait, il demanda un homme bon sans hésiter. Apparut alors devant ses yeux écarquillés un crayon de bois ainsi qu’une feuille en papier.






J’ai vraiment bien aimé ! Ça serait extra des illustrations pour certaines de tes nouvelles ! Genre là le « monstre », ça serait top d’avoir un dessin !
Pour le coup je préfère qu’il reste dans l’imagination du lecteur ! Merci à toi en tout cas !