[Poème] Les veilleurs du vide

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Les Veilleurs du Vide

Ils crient au loup, ces âmes connectées,
Hurlant à l’injustice des I.A débridées.
Le monstre serait là, dans chaque écran,
Prêt à manger leurs esprits en rampant.

Mais toi, qui pleures sur ton mur pixelisé,
N’oublies-tu pas, l’algorithme qui t’a bercé ?
Facebook te caresse, Netflix te forge,
Spotify t’enlace dans sa spirale qui déborde.

Tes trajets, tracés d’avance par GPS,
Ton repas, suggéré par une adresse,
Les pubs qui te devinent mieux que ton père,
Et tu dis lutter contre ce « mystère » ?

Songe éveillé : même tes rêves sont guidés.
Le podcast te susurre ce qu’il faut penser,
Le fil d’X te donne ta dose de colère,
Puis te rassure avec un chaton, comme une prière.

Google t’observe et devine tes envies,
Te livre des réponses déjà choisies.
Tinder joue des cœurs en un clic habile,
Un amour jetable, rapide et futile.

Alors, tu crains l’I.A ? Tu veux des lois ?
Mais ouvre les yeux, le maître est déjà roi.
Ton JT soigneusement calibré, ton livre choisi,
Ton film censuré avant même qu’il soit produit.

Censure douce, sucre qui endort l’amer,
Quand tout ce que tu vois est trié, éphémère.
La télé n’est plus qu’un vieux jardin dompté,
Les ondes radio portent des mensonges glacés.

Ouvre donc la cage, si tu crois pouvoir fuir,
Mais le censeur n’est pas un chien, il est un empire.
Il vit en toi, dans tes choix et tes clics,
Et chaque « Je suis libre » n’est qu’un leurre tragique.

Car tu n’as jamais su : ce que tu lisait, on te l’a offert.
Ce que tu entendais, on l’a polissé en enfer.
Même ton opinion, derrière ton écran,
Est un produit qu’on vend aux marchands du vent.

Alors, révolté du dimanche, sache ceci :
La vraie censure n’est pas celle des circuits,
Elle est là, dans les rires filtrés qu’on t’accorde,
Dans les vérités qu’on t’épargne et celles qu’on saborde.

Tu vis dans la bulle depuis que tu es né.
Le monde est un puzzle où tout est scellé.
Et l’I.A, au fond ? Juste un miroir poli,
Qui t’observe en silence… et rit.

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