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[Conte] L’histoire du Roi Mage Manu

Bonjour à tous & toutes ! Pour ceux qui me suivent, vous savez que les conditions ne sont pas idéales. Ici on se concentre sur le texte, les images sont les plus difficiles à obtenir (je n’en suis pas satisfait), je ne travaille pas dans de bonnes conditions. Mes excuses.

L’histoire du roi Mage Manu

Il était une fois (il parait que toutes les grandes histoires commencent ainsi). Il était une fois dans un pays appartenant à un univers si proche et si lointain à la fois, un fort fort vilain roi. Il n’était pas que roi… également magicien : c’était le « grand » roi mage Manu.

De son autorité, ce roi magicien avait apporté avec lui les pires des magies, l’illogisme et la folie. Sous son règne, plus rien n’était normal, ou ne filait droit. Les oiseaux, le monde entier tournait à l’envers. Même le chant des livres, si important, était inversé. Les livres, comme les histoires, la musique, étaient tordus. Le monde tournait à contresens et tout était inversé. L’anormalité était devenue banalité.

Le roi et sa bande dirigeaient, manageant le monde, la tête en bas, les pieds en l’air. Ils s’en moquaient ! Observaient, sévèrement critiquaient, mais bonnement, efficacement faire évoluer les choses… là… était leur pied de nez. Leurs doigts d’honneurs à l’Humanité.

Davantage de pouvoir au Roi Manu alors toujours plus de contrôle et de restrictions. La liberté devenait aliénation. La privation une obligation. Les gens perdus et sans espoir étaient légion. C’était sa notre Nouveau Monde, notre maison. La connaissance de dépossessions et l’absence de passion, d’imagination.

Rien n’était fait pour rendre la vie meilleure, c’était même l’inverse. « Tondez jusqu’à l’os les moutons, ils s’y habitueront » L’inflation galopante et dévorante percée les ténèbres jusqu’à dans les chairs. Adultes, enfants, beaucoup souffraient.

Crise sociale, énergétique, politique, économique, climatique, plus ! Rien n’y faisait, rien à carrer chez ses faux & fausses saintetés mais vraies singetées. Le peuple était laissé à l’abandon, au grand sourire de certains patrons.

Tout était volé, bridé, dénaturé, détérioré, détourné. Le temps, le travail (à commencer par sa définition), les mots, les noms,

les saints, les causes, les héros, les salops. Dans un monde où l’inversion est totale, les génies du mal s’exhalent et la soif du mal s’emballe.

La nouvelle tour de Babel était technologique, d’elle vint de nouvelles confusions des langages numériques ! Même partager un simple film devenait un enfer de transmission tant la technique pouvait être obscure pour nombre d’entre nous. Rien qu’échanger un simple film, un simple document, numériquement, pouvait être un enfer technologique et en perdre plus d’un parmi nous dans le processus. Alors l’on abdique. Combien en avions-nous perdu ? Combien s’étaient sentis rejetés, humiliés, abandonnés par ces nouveaux procédés imposés ?

Certains jeunes parlant la même langue ne se comprenaient même plus, et là, la technologie n’entrait même pas en jeu, c’était l’éducation !

Les grandes familles, les grands médias, grands marchands, grands banquiers, grand religieux et davantage de mafieux, quasi tous corrompus, tous menteurs… et ils régnaient en maitre sous le règne du grand roi mage Manu le maudit.

Oh, ils étaient nombreux à régner dans leurs respectives contrées. Mais le nôtre… sublime roi, avait beaucoup gâché, et tout cela dans le plus grand de l’irrespect. Toujours méprisant, toujours arrogant.

Les grandes institutions, hospitalières, juridiques, éducatives et j’en oublie… L’administration, si forte, porteuse de valeurs d’un noble pays ; toutes étaient maintenant dans un état déplorable, lamentable.

La bonne marche de la fonction publique avait laissé place au pas cadencé du secteur privé. L’argent à la raison. Le peuple n’était pas libre et les chances fortement inégales. Pour la fraternité… Peu de choses lui laisser place.

Quant à sa haute seigneurie, le roi mage M le Maudit. Elle n’avait cure de rien ni pitié pour. Tout lui avait été donné, rien elle ne partagerait. En tout cas, pas à d’autres que les siens. Les puissants, les riches… et beaucoup d’autres « amis » arrogants aux longues et grandes dents.

Que nous disent les sages, les philosophes, les scientifiques ? Parmi de hautes estimes, mes amis de la logique, Avicenne & Albert Einstein nous rappellent de toujours nous méfier de l’autorité, toujours la remettre en question. Aussi, toujours faire preuve d’autodérision. Le sérieux… c’est ennuyeux ! L’humour… aide toujours !

Un vrai sage… n’est jamais guère austère. Dans la compassion, l’humour, l’amour et l’empathie, il se démène et se promène.

Nullement dans de hautes sphères prétentieuses et pédantes. Nous tenons ça de vrais sages qui ont fait leurs preuves. Ibn Sina, Albert le Grand, Einstein, Christine de Pizan… Et bien d’autres compilateurs ingénieux & géniaux que je ne peux citer tant ils sont nombreux & nombreuses.

La morale à travers le temps semble être que les pédants sont toujours perdants.

Dans cette nouvelle ère, dans cette nouvelle atmosphère, tout était souillé, plus d’intimité, toutes & tous espionnées, fichées, transformées en données et bien entendu, incroyablement taxées !

Plus d’argent ni de loisirs, plus d’envie, plus de sens, juste soumis. Qu’était devenue l’Humanité ? Le peuple ne pouvait plus vivre. « Là-haut » ils mangeaient trois fois par jour, « en bas » c’était une fois ! Ce n’était pas la foi qui rétrécissait l’estomac. C’était de voir cette magnifique terre ravagée et l’iniquité due à quelques ratés qui rendait fortement las. Le manque d’argent n’aidait également pas.

« Traversez la rue » disait Manu… Oui, mais pour quel métier, l’entêté ?

Article 23 de la Déclaration des droits de l’homme nous dit que « Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail… »

Cela… beaucoup semblaient l’avoir oublié, y compris ses saletés de saintetés.

Rues, les magasins, même pendant les festivités, étaient désertés. La vie avait quitté les cités. Les gens chez eux restaient enfermés faute de pouvoir ailleurs s’amuser.

Par un (des) rois & reines frustrées qui gardaient leurs secrets qu’on leur avait légués, la terre entière, la nature malmenée étaient entièrement et gravement en danger.

L’Art, les contes, les mythes, tout était vicié, manipulé, laissé à l’abandon d’un népotisme aliéné.

Enfanter une dégénérescence sans originalité n’engendre rarement rien de bon. La solution est aussi dans la mutation. Rois, reines, intrigants & gens de la cour avaient réellement tout gâché et étaient à présent dans l’abandon. La source semblait tarie, mais la faute à qui ?

Des copistes, plagieurs, voleurs, tous spontanés… mais les créateurs ? L’imagination est un domaine qui se travaille avec acharnement. Comme l’eau peut actionner le moulin, l’inspiration peut tutoyer le divin. Si alors on l’enchaine, la brise, la gâche ou la malmène que se passe-t-il ?

Elle s’esquive. La source de l’imagination, comme l’eau, n’a de guet. L’eau n’a guet. L’esprit de créativité n’ont plus. Gard…Gard à celui qui veut brider.

Ceux qui avaient tout mangé sans rien donner ? Tout pris sans redistribuer ? Pire, afficher, faire montre de mépris ? Alors oui, la faute à qui ?

Car le manque de respect continuait de s’élever. Ce n’était pas assez de voler l’Art, l’imagination, il fallait aussi voler les âmes, les chants, les âmes entières de nations.

Toutes les races humiliées, à qui l’on manque grandement de respect à cause de quelques familles de dégénérés et de programmes informatiques mal huilés ?

Les gens perdaient le sens des mots, devenaient des animaux… Cultes, religions, identités… tout était galvaudé. La plupart ne vénéraient ni dieux, ni astres, ni saints, seulement leur nombril, leur bidon, leurs égos. Une grande majorité de son nombril avait fait sa souveraineté. Pourtant toute vie est sacrée.

La vie dans son entièreté n’était plus respectée. Les gens n’avaient plus de passion hormis leurs petits bedons ? Alors abandon des émotions, sensations, évasion…

Ainsi ils devenaient bêtes ? Alors ils le seraient vraiment. Le monde entier devenait illogique, mais quand l’avait-il était ?

Beaucoup de mensonges, beaucoup d’illogisme. Les gens n’y étaient pour rien. Tant d’années, de siècles de mensonges. Les puissants contrôlant les messages, voire les messagers. Comment démêler le vrai du faux ? Comment ne pas transformer les gens en animaux ?!

Alors, le jugement de paix, de tolérance, d’amour et de respect serait alors dicté ;

Des siècles de mépris, de manque de respect. La vérité serait dévoilée. Tout est important en cette vie. Tout doit être respecté. La vie doit être préservée. La sérénité rétablie.

Là où les gens mauvais s’adonnaient à ce qu’ils appellent joyeuseté, le camp inverse s’activait.

De belles âmes toujours furent placés et envoyées,  grâce à elles ces lignes vous sont restituées.

D’Est en Ouest, du Nord au Sud des émissaires furent envoyés, voyageant, découvrant, luttant, aidant. Depuis le début de l’humanité, il a toujours existé de gens bons & attentionnés. Souhaitant, voulant créer des ponts de fraternité, de respect et d’amitié dans le partage et le respect.

Bojane vint d’un pays lointain, passant de l’extrême est à l’ouest. Fuyant la misère, il trouva refuge au centre des deux points cardinaux ; à Toulouse. Y rencontrant un groupe d’artistes marginaux, mais rigolos ! À eux, malheureux, mais heureux, il confia qu’il avait retrouvé en ces lieux l’oiseau folâtre. Et qu’avec lui les oiseaux perchés, volant droit, reviendraient.

Si les origines des caméras sont du monde des humains, celui des oiseaux est quant à lui plus incertain… souverain !

C’est le soleil qui envoya sa nuée d’oiseaux libérateurs.

Les vérités revinrent, les oiseaux aussi.

Les oiseaux revoleraient droit de nouveau.

Chaque race, toute âme à sa place et tout a une âme. Il faut tout respecter. Moins de « je », plus de « nous ». Moins de « je » au « jeu d’égo ».

Le mépris serait remplacé par la vertu. La lâcheté par le courage, l’honneur, les valeurs, l’amitié, le respect entre les peuples. Les ponts d’amitiés artistiques & fraternels furent ré-ouverts.

La paix, l’amitié, l’art et bien plus purent enfin gratuitement être partagés et le règne du dieu Or pris fin.

Le monde entier vit dans l’entraide, le partage, la technologie et les rêves.

Le cliché du taxé racketté par un monstre assoiffé et insensé qui ne sait même plus qui il est…

Mensonges sur mensonges sur mensonges avaient fait du monde entier un étrange songe…

La nuée d’oiseaux perchés, mais volants droits que Bojane avait prophétisé apporta avec elle l’ange de la Vérité.

Celui-ci apparut au Roi Mage Manu. L’on sait peu de choses sur ce qu’il s’est dit ce jour-là…

L’imagination serait comme l’eau, l’on peut la domestiquer, elle peut accepter d’être tempérée, mais jamais elle n’a de guet. Et comme l’eau n’a guet, la créativité elle aussi ne peut ni de doit être arrêtée, sabordée ou contrôlée. Sa liberté innée doit être retrouvée. C’est un fait.

Ce qui se dit d’autre ce jour-là entre le roi et l’ange ne nous regarde pas. Mais l’hideux règne s’acheva là.

Heureux s’écrit au pluriel, une vieille connaissance me l’a dit. Humus, de la terre, donne le mot humain, c’est un autre ami, paysan, qui me l’a appris. Sachons ne pas l’oublier. Sachons préserver ces belles connaissances. D’où nous venons, qui nous sommes, ce que nous sommes.

Les vérités dévoilées, une nouvelle ère de paix pouvait maintenant se présenter et prospérer.

Ce furent les enfants qui jugèrent et condamnèrent l’ancien vilain roi mage Manu.

Et quoi de mieux pour l’ancien « président roi mage » qui avait « brillé » 8 années, que de passer 8 années en manutention à rayonner ? En rythme et en chanson s’il vous plait ! Reggae !

Ce sont les enfants qui décidèrent. Manu avait fait mal au monde pendant 8 années, alors il en passerait 8 autres à aider la communauté.

Le mot pour lui fut réinventé, Manu’tention devait être fait avec une prudence, bienveillance, et surtout, tout en danse !

illustration servant de remplacement, ce n’est pas censé être l’originale 😉 .

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